
"Il n’y aura pas de report des élections", a prévenu le général Mamdouh Shaheen, membre du Conseil suprême, lors d’une conférence de presse télévisée.
Les Egyptiens doivent "se concentrer" sur le scrutin plutô t que les manifestations dans les rues, a souligné un autre membre du Conseil suprême, le général Mukhtar el-Mallah, qui a rejeté toute démission comme le demandent les manifestants. Cela équivaudrait à une "trahison de la confiance placée entre nos mains par le peuple".
Un peu plus tô t dans la journée, le Conseil suprême s’était excusé pour les victimes des violences de la place Tahrir et promettait de juger les responsables de ces morts.
Parallèlement à ces excuses présentées dans un communiqué, la police et les manifestants égyptiens, réclamant le départ des militaires au pouvoir, observaient une trêve depuis 6h du matin, après cinq jours de violences, qui ont fait au moins 40 morts au Caire et dans le reste du pays.
Les soldats ont installée des barres métalliques et du fil barbelé pour ériger des barricades pour séparer les manifestants et la police dans les principales rues menant à l’emblématique place Tahrir, située près du ministère de l’Intérieur.
Les manifestants rejettent la proposition du Conseil suprême des armées d’avancer au 1er juillet 2012 la date de transfert du pouvoir à un gouvernement civil, et la constitution d’une équipe de "salut national". Ils réclament le transfert immédiat du pouvoir à une autorité civile de transition.