Dans un rapport, la commission, comprenant de magistrats, a fait état d’un "usage excessif de la force par les forces de sécurité " contre les manifestations éclatées le 25 janvier.
Le document relève que les forces de sécurité ont ouvert le feu à balles réelles, posté des tireurs sur les toits et utilisé des véhicules pour faucher les manifestants.
Le rapport a accusé un certain nombre de membres de l’ancien parti au pouvoir (PND) et du parlement d’implication dans des violences meurtrières contre les manifestations.
En outre, 26 policiers ont été tués au cours des 18 jours de troubles, affirme le rapport, estimant que la police a tiré sur des personnes qui tentaient de filmer les évènements de leurs balcons ou fenêtres.
Le rapport précise que la plupart des morts ont été atteints à la tête et à la poitrine, ce qui indique que le régime a eu recours à des snipers.
L’ancien président égyptien, qui avait quitté le pouvoir le 11 février sous la pression de la rue, devra comparaitre prochainement devant la justice pour meurtre de manifestants et corruption.