Le président français n’a pas commenté directement les informations de la presse allemande évoquant un échec probable des discussions en vue d’un rapprochement entre les deux groupes, qui donnerait naissance à un géant mondial de l’aéronautique et de la défense.
"Il y a des discussions qui intéressent d’abord les deux entreprises", a dit le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion euro-méditerranéenne.
"Les Etats sont consultés, en tout cas le nôtre, puisque nous sommes actionnaires et nous avons dit, nous, ce que nous considérons comme des conditions", a-t-il rappelé.
"Après, ce sont aux entreprises de continuer leurs pourparlers ou leur négociation en connaissant la position de la France à la fois en termes de présence au capital, de localisation des sièges et de protection de notre industrie de défense", a ajouté le président français.
L’édition internet du Spiegel a rapporté vendredi que les discussions entre les deux groupes d’aéronautique et de défense étaient sur le point d’échouer en raison de l’incapacité des gouvernements concernés à s’entendre sur leur niveau de participation.
EADS a indiqué pour sa part qu’il n’avait "en aucune manière" été informé d’un échec des discussions.