DSK réside dans un immeuble près de Ground Zero

DSK réside dans un immeuble près de Ground Zero
Dominique Strauss-Kahn est arrivé vendredi soir dans l’immeuble de New York où il va résider temporairement sous surveillance constante, au sud de Broadway près de la zone de Ground Zero, a indiqué la police.

Le juge Michael Obus de la Cour suprême de New York a, en effet, signé l’ordonnance de libération de Strauss Kahn, poursuivi pour viol et agression sexuelle sur une employée d’un hô tel bien en vue dans la ville. Suite à cette décision, l’ancien chef du FMI a été remis à la compagnie de sécurité qui doit garantir son placement dans un logement temporaire au sud de Manhattan. Selon les termes de l’accord sur sa libération, le juge a Obus a exigé une surveillance rapprochée de Strauss Kahn, en attendant sa prochaine audience.

Considéré avant son inculpation comme candidat potentiel à la primaire socialiste pour les présidentielles françaises de 2012, ce dernier devra rester en permanence dans sa résidence et ne pourra en sortir qu’en cas de force majeure.

Le sexagénaire devra également porter un bracelet électronique et payer la compagnie chargée de sa surveillance. Il y a encore une possibilité que la justice décide de placer Strauss-Kahn dans une autre résidence surveillée, a indiqué le procureur adjoint du district, Artie McConnel.

"La résidence assignée à Strauss-Kahn est temporaire, ce qui signifie qu’il y résidera pendant quelques jours, en attendant de lui trouver une autre résidence convenable", a-t-il affirmé aux médias locaux.

Jeudi, le juge Obus du tribunal avait consenti à libérer Strauss-Kahn contre une caution d’un million de dollars et une garantie de cinq millions de dollars, rappelle-t-on.

Strauss Kahn avait été arrêté samedi à bord d’un avion en destination de Paris, sur la base d’accusations d’agression sexuelle formulées par une jeune femme de 32 ans, qui l’a désigné par la suite comme son agresseur. Il est notamment poursuivi pour "agression sexuelle", "tentative de viol" et "attouchements forcés", précise-t-on.

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