Le terme du mandat de Strauss-Kahn est fixé à 2012 et la date approche, certes, mais cette déclaration ne manquera pas d’alimenter les soupçons d’un retour à la politique française pour l’ancien ministre de l’Economie. Car Ségolène Royal, qui l’avait battu dans la course aux primaires en 2006, s’est déclarée lundi et, depuis, ni DSK, ni Martine Aubry ne se sont exprimés.
Quand Dominique Strauss-Kahn prend la parole, chaque mot est analysé. En déplacement en Inde, pour un colloque jeudi à New Delhi, le directeur général du FMI a fait dans le classique: il ne faut pas "sous-estimer l’importance de la crise" dans la zone Euro; la croissance économique du sous-continent indien s’approche des prévisions du FMI et elle est même "incroyable". Il en a aussi profité pour évoquer sa… succession. Le prochain directeur général de l’institution ne devrait être ni un Européen, ni un Américain du Nord, a-t-il estimé, selon plusieurs médias financiers.