DSK dispose "de moyens personnels, politiques et financiers pour fuir. C’est une personnalité internationale, qui jouit d’une influence dans le monde entier", a déclaré le procureur John McConnell pour tenter de convaincre le juge de ne pas accorder de libération sous caution.
Selon le procureur, accorder une remise en liberté en échange du versement d’une caution d’un million de dollars, comme proposé par la défense de M. Strauss-Kahn, "n’est pas raisonnable".
"Nous n’avons rien vu des avoirs du défendeur", a-t-il argumenté, expliquant que le titre de propriété de la maison de Washington proposé par les avocats de DSK "n’est pas à son nom, mais à celui de sa femme".
Le procureur a également rappelé que "la France ne procède pas à l’extradition de ses ressortissants".