Des représentants religieux, Mohammed Moussaoui, Haïm Korsia, et Dalil Boubakeur, se sont rendus ensemble à l’ambassade de la Nouvelle-Zélande à Paris
L’ambassadrice de la Nouvelle-Zélande, Mme Jane Coombs, "très émue et bouleversée par cette terrible tragédie a tenu à rappeler que la nouvelle- Zélande et les Néo-Zélandais , meurtris par ces attentats terroristes, resteront unis face à la barbarie qui n’aurait jamais sa place en nouvelle Zélande, pays d’accueil où la diversité de ses croyances et de ses langues font son âme et son identité", indique un communiqué de l’UMF.
Mme Coombs "nous a également fait par du message du Premier ministre Néo-Zélandais qui a réaffirmé la détermination de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour que rien ne vienne remettre en cause cette unité et cette pluralité."
Au moins 49 personnes sont mortes et 48 autres ont été blessées lors de cette attaque, qualifiée par la Première ministre Jacinda Ardern de "l’une des plus sombres journées de la Nouvelle-Zélande".
Le terrible bilan du massacre commis dans les deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch est largement lié au fait que le tireur était équipé de fusils d’assaut semi-automatiques, des armes dont l’actualité américaine prouve régulièrement le redoutable pouvoir létal.
Sur une vidéo publiée sur Facebook par l’extrémiste auteur du carnage –une séquence que les autorités demandent de ne pas propager– on le voit faire feu sur ses victimes à cadence rapide, tirant probablement des centaines de balles.
La police néo-zélandaise n’a pas dévoilé la marque de ses armes, qu’il a recouvertes d’inscriptions néonazies ou faisant référence à des personnages ayant tué des musulmans.
Mais la vidéo montre un fusil à pompe ainsi que des variantes civiles de fusils d’assaut militaires conçus pour faire le plus de victimes possible en un temps record.