"Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d’Abou Zeid, sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle", a précisé le journal arabophone.
Ces officiers qui "traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n’ont pas été en mesure d’identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d’Aqmi", a ajouté El-Khabar.
Citant un haut responsable de la sécurité algérienne, le journal précise que "ni les forces françaises, ni maliennes, n’ont pu identifier le corps retrouvé après de violents combats avec des membres d’Aqmi dans les montagnes des Ifoghas".
Il souligne que "la confirmation de la mort d’Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN", pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille.
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait annoncé vendredi que les troupes tchadiennes avaient "abattu" Abou Zeid, un Algérien, lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas au Mali.
Washington avait jugé "très crédibles" des informations faisant état de sa mort annoncée par des médias algériens, alors que Paris s’est refusé à toute confirmation.
La famille d’Abou Zeid, Mohamed Ghedir de son vrai nom, établie dans la région de Debdeb, à la frontière algéro-libyenne, a indiqué qu’elle "n’avait aucune information officielle sur le sort" du chef d’Aqmi, a précisé samedi de son cô té le quotidien arabophone Echourouk.
La véritable identité d’Abou Zeid, né en 1958 dans la localité de Meraxen, à 50 km de Debdeb, a été révélée pour la première fois en janvier 2012 lors d’un procès à Alger à l’issue duquel il avait été condamné par contumace à perpétuité pour l’enlèvement de touristes en 2003.
Abou Zeid était apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d’Abderrezak Le Para, ex-numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, ancêtre d’Aqmi, lors du rapt de 32 touristes européens dans le Sahara.