Il est le deuxième président à démissionner en moins de deux ans en Allemagne, après le retrait de Horst K”hler, qui avait renoncé à sa fonction à la suite de propos controversés sur la mission des forces allemandes en Afghanistan.
Le départ de Christian Wulff porte un coup, en pleine crise de l’euro, à la chancelière Angela Merkel, qui avait personnellement appuyé sa candidature en 2010.
Même si la chancelière jouit d’un regain de popularité pour sa gestion de la crise financière, des questions ne manqueront pas de se poser sur son jugement politique, puisqu’elle a soutenu Christian Wulff face à Joachim Gauck, candidat présenté par l’opposition qui avait la faveur de l’opinion publique.
"Cela ne sera pas sans conséquence pour Merkel, sa réputation en pâtira", estime Gerd Langguth, politologue à l’université de Bonn.