Grâce à un vaste programme de synthèse de nouveaux ligands du récepteur R5-HT7, ces chercheurs ont pu identifier une molécule qu’ils ont nommée la Serodolin et qui agit comme un agoniste biaisé, selon les résultats de leurs recherches publics dans la revue PNAS.
Par une approche multi-échelle basée sur des études moléculaires et cellulaires (BRET, Alphascreen), associées à des études biochimiques, immunohistochimiques et comportementales, les chercheurs ont pu montrer que la Serodolin induit l’activation du récepteur R5-HT7 par un nouveau mécanisme. De plus, ils ont montré le potentiel thérapeutique de la Serodolin avec une efficacité proche de la morphine dans plusieurs modèles précliniques. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement des douleurs nociceptives et constituerait une alternative aux traitements actuels.