Dans leur lettre, "les dirigeants reconnaissent que les effets de la crise financière internationale se font toujours sentir un peu partout dans le monde et que l’activité économique mondiale a faibli récemment, devenant plus inégale et incertaine", indique un communiqué rendu public jeudi par la Primature canadienne, soulignant que "les niveaux de la dette dans la zone euro sont mentionnés dans la lettre comme une menace importante pour l’économie mondiale". "Alors que les fondements économiques du Canada demeurent sains, les risques pour l’économie mondiale sont toujours sérieux", a estimé le chef du gouvernement canadien, cité dans le communiqué, réitérant que "les gouvernements doivent impérativement travailler ensemble dans un effort coordonné pour rétablir la croissance et la confiance".
Selon lui, "les économies avancées et les économies émergentes ont toutes un rôle important à jouer". "Au plus fort de la crise financière mondiale, le G20 a montré à la communauté internationale que les dirigeants pouvaient travailler ensemble pour faire face à l’instabilité mondiale. A Cannes, nous devons encore une fois envoyer au monde le message clair que nous sommes prêts à prendre les mesures concertées nécessaires pour maintenir la stabilité et la croissance future pour tous", a dit M. Harper.
Le G20 regroupe l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, la République de Corée, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie. L’Union européenne en fait également partie.
Les pays du G20 représentent près de 90 % de la production mondiale, 80 % du commerce mondial et les deux tiers de la population de la planète.