Côte d’Ivoire : Hillary Clinton condamne les « attaques continues » de Gbagbo contre des civils

Côte d
La Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton a condamné les "attaques continues" du président sortant Laurent Gbagbo contre des civils en Côte d’Ivoire, appelant à "la fin immédiate" de ces actes.

"Les Etats-Unis condamnent les attaques continues de Laurent Gbagbo contre des civils désarmés en Cô te d’Ivoire et nous exigeons la fin immédiate de ces brutalités", indique le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.

"La violence aveugle de Gbagbo contre les civils ne peut être tolérée et toutes les personnes responsables d’avoir ordonné ou exécuté ces actions odieuses devront répondre de leurs actes", estime Mme Clinton, ajoutant que "la rhétorique incendiaire du président Gbagbo, tout comme son récent appel aux civils de prendre les armes contre leurs concitoyens, est en contraste frappant avec l’appel du président Ouattara au calme et à la retenue".

Selon la Secretaire d’Etat US, il est temps pour tous les Ivoiriens d’adhérer à la voie de la paix et de s’unir pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire "afin que les générations futures puissent profiter de la stabilité et de la prospérité que tous les Ivoiriens méritent".

Les Etats-Unis apportent, d’après le communiqué, une aide humanitaire aux civils touchés par la violence croissante en Cote d’Ivoire, dont une contribution de 4,5 millions de dollars aux activités menées par le Programme alimentaire mondial de l’ONU dans ce pays et une contribution de 7,5 millions de dollars pour les réfugiés au Libéria voisin.

"Nous allons continuer à aider les personnes touchées par cette violence et aider à mettre fin à la crise", promet Mme Clinton.

Des combats à l’arme lourde opposent depuis plusieurs jours les forces du président sortant aux partisans de son rival Alassane Ouattara. Ces violents affrontements ont déjà fait plus de 20 morts dans plusieurs quartiers d’Abidjan, portant à plus de 400 morts le nombre de personnes tuées depuis l’élection présidentielle du 28 novembre.

Des combats ont aussi éclaté dans l’ouest du pays, en lisière de la ligne de cessez-le-feu établie après la guerre civile de 2002 et 2003, et qui a coupé la Côte d’Ivoire en deux: les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) contrôlent le nord du pays et le sud est aux mains des forces loyales au président Laurent Gbagbo.

La crise actuelle en Côte d’Abidjan est née du rejet par le Conseil constitutionnel de la validation de la victoire d’Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle, annoncée par la Commission électorale et certifiée par l’ONU.

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