Mme Von der Leyen a indiqué à cette occasion que « le méthane est l’un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite » et le réduire « ralentirait immédiatement le réchauffement », rappelant que ce gaz est responsable d' »environ 30% » du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle.
« C’est un des plus puissants gaz à effet de serre », a confirmé le président américain Joe Biden, assurant que les signataires de cet engagement représentaient 70% du PIB mondial.
Les Etats-Unis et l’Union européenne avaient annoncé mi-septembre travailler ensemble sur ce projet d’accord, rejoint depuis par des dizaines de pays dont le Canada, la Corée du Sud, le Vietnam, la Colombie ou l’Argentine.
Le méthane (CH4), émis par l’agriculture et l’élevage, les combustibles fossiles et les déchets, est le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Même s’il fait moins parler de lui, son effet de réchauffement est environ 29 fois plus important par kilogramme que celui du CO2 sur un horizon de cent ans, et environ 82 fois sur une période de 20 ans.