Chloé est de retour à Barjac

L’agresseur de Chloé "doit être puni comme il se doit car, la prochaine fois, il aura peut-être le geste irrémédiable", a déclaré ce samedi soir Violette Rodriguez, la mère de la jeune Chloé kidnappée vendredi 9 novembre à Barjac (Gard) et retrouvée dans le coffre d’une voiture, vendredi en Allemagne.

Devant la presse, les parents de l’adolescente, âgée 15 ans, ont décrit l’état dans lequel se trouve leur fille après une semaine de rapt. "Elle va être suivie psychologiquement avant d’être entendue", a expliqué Jésus Rodriguez, le père de Chloé. "Elle voulait se présenter à vous pour vous remercier mais elle est émotionnellement fatiguée. íl ne sera pas possible", a-t-il affirmé.

Selon Jésus Rodriguez, Chloé dévoile peu à peu ce qu’elle a subi pendant une semaine. "On la laisse parler. Elle n’a pas été frappée. Son but principal était de rester en vie", a-t-il rajouté. Aux questions sur de possibles actes de maltraitance, il dit ne pas être capable de répondre. "Elle ne nous l’a pas dit. On ne sait pas. Elle n’a pas de coups ni de marques physiques sur le corps", a rapporté le père de Chloé.

Le 9 novembre dernier, Chloé avait disparu après être partie chez une amie à Rochegude, dans le Gard. Inquiets, ses parents avaient alerté les gendarmes vers 20h30. Le scooter de l’adolescente avait été retrouvé devant la propriété familiale vers 22h30. "Elle a été prise par une personne qu’on ne connaît pas plus que vous", a déclaré Jésus Rodriguez, avant d’ajouter: "í‡a s’est passé devant chez nous. Un individu lui a demandé de le suivre, et l’a prise de force". Pour l’heure, la jeune fille n’a pas parlé de son agresseur à ses parents. "C’est trop tô t pour elle pour en parler. Il faut laisser le temps au temps", a expliqué le père.

Le ravisseur présumé a été placé sous mandat de dépôt sur l’ordre d’un juge allemand samedi matin. Un mandat d’arrêt européen (MAE) a été délivré à l’encontre de Kamel Bousselat, 32 ans. Son extradition en France, où une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" et "agression sexuelle" a été ouverte vendredi par le parquet de Nîmes, pourrait prendre plusieurs jours.

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