La cellule de chiffrage juge aussi que l’hypothèse de croissance des dépenses publiques retenue par le président-candidat (0,4% par an sur la période 2013 à 2016) est "peu réaliste". Elle estime par ailleurs que la hausse des impôts serait de 46 milliards d’euros d’ici à 2016, alors que Nicolas Sarkozy parle de 40 milliards. L’Institut de l’entreprise valide ainsi à peu de choses près l’évaluation de la Fondation Terra Nova, proche du PS, qui évoque 47 milliards de "hausse réelle" des prélèvements.
Toutefois, là où Terra Nova parle de "25 milliards d’euros de hausses d’impôts cachées, non assumées et non explicitées", l’Institut de l’entreprise n’évoque donc que 3,4 milliards même si selon lui, 12 milliards de mesures nouvelles annoncées officiellement ne sont pour l’heure "ni votés ni documentés".