Le compromis est intervenu à la veille du 12 avril, la date butoir pour le retrait britannique décidée au cours d’un précédent sommet, et qui risquait de devenir celle d’un divorce sans accord après plus de 40 ans d’une union tourmentée.
Divisés entre les partisans d’un court report menés par la France et les défenseurs d’un délai plus long, les 27 ont mis plusieurs heures pour forger leur proposition, avant de la soumettre vers 01H30 (23H30 GMT) à la Première ministre britannique.
Celle-ci l’a acceptée, même si elle avait plaidé plus tôt pour un report jusqu’au 30 juin seulement. La dirigeante conservatrice a annoncé qu’elle allait s’adresser aux députés britanniques jeudi et la poursuite des discussions avec l’opposition travailliste pour tenter de trouver un compromis à même de rassembler une majorité parlementaire.
"Nous pouvons encore sortir le 22 mai", a insisté Mme May, soulignant qu’il suffisait pour cela que les députés donnent leur feu vert au traité de divorce qu’ils ont déjà rejeté par trois fois.