"UE, je t’aime", "Nous demandons un vote populaire", "Quitter (l’UE) ne marchera pas", "Révoquons l’article 50 (du Traité de Lisbonne, qui régit la sortie d’un pays de l’UE)", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.
En début d’après-midi, la foule, massive, dense et enthousiaste défilait dans le centre de la capitale britannique, non loin des bureaux de la Première ministre Theresa May, au 10 Downing Street, chantant des airs anti-Brexit et brandissant des drapeaux européens.
Cette marche intervient deux jours après la décision des dirigeants européens d’accorder au Royaume-Uni un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars. Ils ont fixé désormais au 12 avril au plus tôt l’échéance fatidique, près de trois ans après le référendum qui a décidé d’une sortie de l’UE.
L’organisation "People’s vote", qui milite pour un nouveau référendum, a estimé le nombre de participants à environ un million. Une manifestation similaire en octobre avait réuni près de 700.000 manifestants dans la capitale britannique.
Aussi, une pétition lancée depuis vendredi sur le site du parlement a dépassé les 4,5 millions de signatures demandant au gouvernement britannique de renoncer au Brexit.