"La Syrie est détruite pièce par pièce (..) et c’est pour cela que le Conseil de sécurité ne peut pas tout simplement dire que nous sommes en désaccord, alors attendons quelques jours", a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil sur la situation dans ce pays.
"Le Conseil doit se saisir de ce problème maintenant", a-t-il martelé, dans une allusion claire à la nécessité de lever le blocage qui a caractérisé le Conseil de sécurité depuis le début du conflit syrien en mars 2011.
Le responsable s’est ainsi joint aux propos du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui avait critiqué à maintes reprises l’incapacité du Conseil de sécurité de faire passer une résolution contraignante à l’égard du régime de Bachar Al-Assad, en raison de trois vétos consécutifs de Moscou et Pékin, grands alliés du régime syrien.