Les trois juges d’instruction chargés du dossier ont eux le soupçon d’un "simulacre" d’arbitrage, organisé notamment par l’homme d’affaires, son avocat Maurice Lantourne et l’un des trois juges arbitres, Pierre Estoup. Stéphane Richard, qui dirigeait le cabinet de la ministre Christine Lagarde à Bercy, et Jean-François Rocchi, l’ex-patron du CDR, la structure chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais, placée sous la tutelle de l’Etat, sont aussi poursuivis. Les cinq protagonistes sont tous mis en examen pour "escroquerie en bande organisée".