Interrogé sur l’opportunité d’inclure dans le processus le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, le secrétaire général de l’ONU a fustigé, sans les nommer, "les groupes cyniques qui veulent faire dérailler le processus de paix et contre qui nous devons lutter". Les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont revendiqué l’assassinat de quatre Israéliens mardi en Cisjordanie, à l’avant-veille de ces négociations. Par ailleurs, Ban Ki-moon a réitéré son soutien au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas : "Son leadership est reconnu par la communauté internationale. En tant que secrétaire général de l’ONU et membre du Quartette (rassemblant aussi les États-Unis, l’UE et la Russie), je continuerai à travailler avec lui."
De son côté, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a félicité le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas "pour leur vision et leur courage politique". Par ailleurs, elle appelle "toutes les parties" à s’abstenir de toute "provocation" pour ne pas compromettre les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens. L’attentat de mardi souligne "par-dessus tout l’urgence d’une solution à deux États, avec l’État d’Israël et un État de Palestine indépendant, démocratique, d’un seul tenant et viable", conclut Catherine Ashton dans son communiqué.