"Le but est de poursuivre le projet de meurtre, de destruction, de chaos (…). C’est le projet mené par l’alliance israélo-occidentale et dont les intérêts se recoupent avec ceux de régimes de la région (arabe) et des groupes extrémistes", a affirmé le député du Hezbollah, Mohammad Raad.
Le double attentat de mardi, qui a fait au moins 23 morts et près de 150 blessés selon des sources officielles, a été perpétré par deux kamikazes à bord d’une moto et d’une voiture devant l’ambassade d’Iran, dans un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Il s’agit de la première attaque contre des intérêts de Téhéran, allié du régime de Damas, depuis le début du conflit en Syrie.
Il s’agit également du troisième attentat qui frappe ce fief du Hezbollah, malgré les mesures de sécurité que le parti et l’armée libanaise ont pris depuis les deux attentats l’été dernier.