A l’issue de leur réunion extraordinaire au Caire, les délégués permanents auprès de l’organisation panarabe ont dénoncé un "crime horrible mené avec des armes chimiques internationalement interdites" dont ils ont fait porter "l’entière responsabilité" au régime syrien, appelant à en présenter les auteurs, des "criminels de guerre", devant la justice pénale internationale.
Ils ont en outre appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à "surmonter ses divisions" pour mettre fin au "génocide mené par le régime syrien depuis plus de deux ans".
L’Algérie et l’Irak se sont abstenus tandis que le Liban a voté contre cette décision de la Ligue arabe, qui a suspendu fin 2011 la Syrie de ses travaux et ensuite attribué son siège à l’opposition syrienne.
L’opposition syrienne et des pays occidentaux accusent le régime syrien d’avoir fait usage de gaz toxiques, tuant plusieurs centaines de personnes le 21 août près de Damas, alors que le régime syrien pointe du doigt les rebelles.
Les experts de l’ONU chargés d’enquêter reprennent leur travail mercredi sur le site présumé de ces attaques.