Le Maroc sera représenté à ce grand événement notamment par Yassine Alaoui Ismaili connu sous le nom de Yoriyas, Hassan Hajjaj, Ghizlane Agzenaï et des oeuvres de la défunte Leila Alaoui.
Yassine Alaoui Ismaili, également connu sous le nom de Yoriyas, est un photographe et performeur de Casablanca. Son travail a été présenté dans le New York Times, National Geographic, Vogue et The Guardian. Il a reçu plusieurs bourses et prix, notamment le 7e Prix de la photographie africaine contemporaine et le Prix Les Amis de l’Institut du Monde Arabe pour la création arabe contemporaine 2019.
Son travail a été exposé dans le monde entier, notamment à la Fondation Hermès Paris, au Musée d’Histoire de Miami, au Festival Art Contemporain de Bâle et au 1-54 African Art Fair x Hassan Hajjaj Marrakech.
Né en 1961 à Larache, Hassan Hajjaj vit et travaille entre Marrakech et Londres. Il évolue entre plusieurs univers artistiques : la photographie, la mode, la musique, le cinéma et le design tout en présentant un point de vue critique et décomplexé sur la société de consommation.
Son travail est une forme de célébration de la culture visuelle populaire du souk, un espace social, symbole d’interactions et d’échanges.
Ses œuvres ont intégré des collections de renom comme celle du Musée d’art du comté de Los Angeles (Etats-Unis), du Musée des Beaux-Arts de Virginie (Etats-Unis), de l’Institut des Cultures d’Islam de Paris (France), du Musée Victoria et Albert (Royaume-Uni), la collection Barjeel (Emirats Arabes Unis) …
L’artiste a bénéficié en 2019 d’une grande rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Cette dernière a été par la suite présentée en Suède, Angleterre, Corée du Sud et aux Etats Unis.
Née à Tanger, Ghizlane Agzenaï est célèbre pour la création de totems colorés et monumentaux. Elle vit et travaille à Casablanca, voyage aux quatre coins du monde pour insuffler et présenter son art.
Animée par une philosophie de vie positive qui se lit à travers son œuvre, elle crée la surprise en avril 2020 en réalisant l’oeuvre vidéo « Emerge  » qu’elle partage en la projetant sur un des bâtiments de la métropole casablancaise lors du premier confinement. Ses créations sont imprégnées d’une philosophie de vie positive qu’elle transmet ainsi à ses collectionneurs.
Considérée comme l’héritière de l’Ecole de Casablanca, curieuse, touche à tout, elle décline ses Å“uvres en différents formats sur différents supports: mur, bois, carton, toile, électricité, métal. Ses Å“uvres majeures oscillent entre des dessins muraux et de multiples expositions en Europe et en Afrique.
En novembre 2020, elle présente l’exposition personnelle Emerge Reloaded à la Galerie 38 à Casablanca. En 2018 et 2019, elle habille le mur de Vigo Ciudade Color, l’US Barcelona, le Mural Harbor en Autriche, le mur Orberkampf à Paris. Elle participe au festival Jidar au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat. Elle présente l’exposition personnelle Totem à la Galerie 38 à Casablanca et en 2017 What the weekend is 2, Alte Munze à Berlin. En 2021, après avoir participé à l’exposition Colors Of Abstraction II de la 193 Gallery, elle sera présente à Menart Fair Paris.
Photographe et vidéaste franco-marocaine (1982 – 2016) représentée par la Galleria Continua, Leila Alaoui a étudié la photographie à l’université de New-York. Son travail explorait la construction d’identité, les diversités culturelles et la migration dans l’espace méditerranéen.
Elle utilisait la photographie et l’art vidéo pour exprimer des réalités sociales à travers un langage visuel qui se situe aux limites du documentaire et des arts plastiques.
Son travail est exposé internationalement (Art Dubai, l’Institut du Monde Arabe et la Maison Européenne de la Photographie à Paris) et ses photographies publiées dans de nombreux journaux et magazines, y compris le New York Times et Vogue.
En janvier 2016, alors qu’elle était mandatée par Amnesty International pour réaliser un travail au Burkina Faso, Leila Alaoui a été victime des attaques terroristes de Ouagadougou du 15 janvier 2016. Elle a succombé à ses blessures le 18 janvier 2016.
Pour cette première édition de Menart Fair, une vingtaine de galeries internationales sont réunies durant quatre jours dans l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint Cyr, à Paris.
La foire accueille 22 galeries internationales et les œuvres d’une soixantaine d’artistes contemporains au total. Tous proviennent ou sont liés à des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, du Maroc à l’Iran en passant par l’Egypte, la Syrie ou encore le Yémen. « Un choix qui vise à défendre plusieurs générations d’artistes et un bouillonnement très contemporain émanant de la région », selon les organisateurs.