Le procès a été ajourné par le président du tribunal criminel d’Alger, Mohamed Raggad en raison de l’absence de l’un des accusés qui n’a pas été ramené de la prison de Blida (sud d’Alger) où il est incarcéré, selon l’agence.
Les accusés doivent répondre des chefs d’accusation de "constitution d’un groupe terroriste armé, de massacre avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols", à Alger et ses environs, a ajouté la même source.
Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi Hocine qui est à l’origine du démantèlement d’une cellule du groupe islamiste armé (GIA) à Alger, selon une source judiciaire.
L’affaire remonte à 1997 lorsque l’accusé Hocine Kobbi a été chargé par le GIA, actif à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine (banlieue d’Alger). L’engin a explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité presque totale.