Selon Youcef Rabia, secrétaire général de la Fédération nationale du personnel du commerce, une structure affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), les responsables du ministère ont pris plusieurs engagements qu’ils n’ont pas tenus.
« Au lieu d’écouter le syndicat, le ministère veut casser la grève en ayant recours à la justice », a-t-il dénoncé dans des déclarations à la presse.
Les revendications formulées par le Syndicat du personnel du ministère du Commerce portent sur la révision du « statut particulier » des salariés, ainsi que sur la révision du décret exécutif relatif au régime indemnitaire des corps spécifiques du secteur du commerce.
Une modification du statut devrait conduire à une revalorisation salariale en concordance avec les autres corps similaires, selon la Fédération.
En outre, les travailleurs du commerce réclament « leur part de revenus obtenus dans le cadre du recouvrement des sommes liées aux contraventions établies par les agents de contrôle et versées dans un compte spécial mis en place en vertu de la loi portant création de la caisse des recettes complémentaires ».
Les grévistes, qui revendiquent aussi leur droit à la promotion et une protection quand ils interviennent sur le terrain, ont dénoncé aussi les conditions de travail en affirmant intervenir sur le terrain avec « leurs propres moyens ».
La protestation des agents de contrôle et des enquêteurs survient alors le pays est confronté depuis le début du Ramadan à une vague inédite de hausse des prix des produits de consommation.