Le groupe armé dénonce "l’erreur flagrante" de Paris et menace la France de "jours sombres" en Afrique du Nord et de l’Ouest.
La déclaration d’Aqmi ne mentionne pas son nom, mais tout indique qu’elle fait allusion à Abdelhamid Abou Zeïd, dont la mort au Mali en février, d’abord annoncée par les autorités tchadiennes, a été confirmée "de manière certaine" par la France.
Sa mort, annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby, a été confirmée le 23 mars par les autorités françaises.
"Le président de la République confirme de manière certaine la mort d’Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l’armée française dans l’Adrar des Ifoghas au Nord du Mali, à la fin du mois de février", indique l’Elysée dans un communiqué publié ce jour-là.
La présidence française ajoutait que sa disparition marque "une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel".
De source diplomatique et proche de la Défense, on expliquait que la confirmation de la mort de celui qui était un des principaux chefs islamistes algériens repose notamment sur des analyses d’ADN. (voir )
"C’est une erreur flagrante commise par le président français (François) Hollande, dont la popularité est faible et dont le parti est pris dans des scandales financiers et moraux, afin de faire croire à l’opinion publique française et mondiale au succès d’une victoire qui rétablirait leur confiance perdue, tant au niveau intérieur qu’à l’étranger", dénonce Aqmi.