Al-Assad : Le risque d’une « guerre régionale » existe en cas de frappes contre la Syrie

Al-Assad : Le risque d'une
Le président syrien Bachar Al-Assad a mis en garde contre le risque d’une "guerre régionale" en cas de frappes contre son pays, estimant que "le Moyen-Orient est un baril de poudre, et le feu s’en approche aujourd’hui".

"Le Moyen-Orient est un baril de poudre, et le feu s’en approche aujourd’hui. Il ne faut pas seulement parler de la riposte syrienne (en cas de frappes militaires), mais bien de ce qui pourrait se produire après la première frappe", a affirmé le président syrien dans un entretien à paraître mardi dans le quotidien français "Le Figaro".

"Personne ne peut savoir ce qui se passera. Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l’extrémisme se répandront", a ajouté Bachar Al-Assad.

Interrogé sur l’utilisation des armes chimiques dans l’attaque du 21 août près de Damas, le président syrien a affirmé que "quiconque accuse doit donner des preuves", ajoutant : "je ne dis nullement que l’armée syrienne possède ou non de telles armes".

"Supposons que notre armée souhaite utiliser des armes de destruction massive: est-il possible qu’elle le fasse dans une zone où elle se trouve elle-même et où des soldats ont été blessés par ces armes, comme l’ont constaté les inspecteurs des Nations unies en leur rendant visite à l’hôpital où ils sont soignés? Où est la logique?", s’est-il interrogé.

Le président syrien a en outre affirmé que la politique de l’Etat français est "hostile" au peuple syrien, relevant que cette politique aura des répercussions négatives sur les intérêts de la France.

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