Airbus cherche à vendre des A320-A321neo à Royal Air Maroc, vigilant face à Boeing

Airbus cherche à vendre des A320-A321neo à Royal Air Maroc, vigilant face à Boeing
La compagnie marocaine en difficulté a annoncé la semaine dernière son intention de vendre dix avions, dont ses quatre Airbus A321, cinq ans après leur achat, et cinq Boeing 737-500, afin de lever un milliard de dirhams et de ramener à cinq ans l’âge moyen de sa flotte.

"C’est surprenant, compte tenu des investissements qu’ils ont fait pour exploiter cette flotte, mais Airbus va être particulièrement vigilant", a déclaré à Reuters la source proche d’Airbus. "Airbus travaille avec Royal Air Maroc sur la fourniture d’A32neo ou A321neo".

Le sujet pourrait être évoquée lors de la visite de Nicolas Sarkozy au Maroc jeudi, a-t-elle précisé.

Ni Airbus ni Boeing n’ont souhaité commenter ces informations.

"La présence d’une sous-flotte de quatre Airbus dans une flotte de 32 avions Boeing rend la flotte moyen courrier de RAM hétérogène et occasionne des surcoûts d’exploitation importants pour la compagnie", a expliqué un porte-parole de Royal Air Maroc dans un courrier électronique adressé à Reuters.

Il a démenti une information de La Tribune selon laquelle la compagnie envisagerait de nouer un contrat exclusif de 15 ans avec Boeing, dont il a dit qu’elle était "dénuée de tout fondement". Il a précisé que la compagnie avait lancé une étude sur le renouvellement de sa flotte qui se poursuivrait tout au long de 2012.

"C’est cette étude qui devra déterminer le rayon d’action, la taille et le nombre d’appareils qui devront être livrés à la compagnie entre 2016 et 2025", a ajouté le porte-parole de Royal Air Maroc. "Concernant le volet flotte de cette étude, un appel d’offres sera lancé pour des arrivées d’avions à partir de 2016."

L’Etat marocain a proposé la semaine dernière d’injecter 1,6 milliard de dirhams (142 millions d’euros), dans le cadre d’un programme d’investissement de 9,3 milliards de dirhams pour la période 2011-2016. Ces mesures visent à renforcer les finances de Royal Air Maroc mises à mal par la hausse de la concurrence et des prix du pétrole et l’impact des révolutions arabes et de l’attentat de Marrakech en avril.

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