Cet investissement industriel, qu’Air Liquide revendique comme étant le plus gros de son histoire, s’inscrit dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement en hydrogène que le groupe français a signé avec Saudi Aramco, l’un des plus grands groupes pétroliers au monde, détenu par l’Etat saoudien.
"Ce projet renforce notre positionnement stratégique et notre croissance au Moyen-Orient, où nous développons notre infrastructure en gaz industriels afin d’accompagner l’évolution constante du secteur de l’énergie, un des relais de croissance du groupe Air Liquide", a déclaré son directeur général délégué chargé du Moyen-Orient, Pierre Dufour, dans un communiqué.
Au Moyen-Orient, Air Liquide est également présent en Egypte, au Liban, au Koweït, à Oman, au Qatar, en Syrie ainsi qu’aux Émirats arabes unis.
Sa présence dans les pays émergents avait en partie permis au groupe d’afficher une accélération de la croissance de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre.
Air Liquide indique avoir investi environ 500 millions de dollars entre 2002 et 2009 au Moyen-Orient, et compte investir un milliard de dollars supplémentaires au cours des cinq prochaines années dans la région du Golfe.
Le titre Air Liquide a clôturé lundi en hausse de 0,56% à 89,60 euros, dans une capitalisation boursière d’environ 25,3 milliards d’euros.