Affaire DSK: Anne Sinclair, émotion à New York

L’émotion de la famille de Dominique Strauss-Kahn contraste sans doute avec l’inquiétude de la victime présumée de l’ancien directeur général du FMI. Jeudi, à New York, dans la salle de la Cour Suprême, Anne Sinclair et la fille de l’ancien ministre socialiste, ne cherchaient pas à masquer leur émotion. Les larmes aux bords des yeux, elles ont suivi avec attention et fébrilité les débats de la cour.

Retrouvailles sous haute surveillance

Les deux femmes se sont assises au premier rang de la salle d’audience. La centaine de journalistes présents ont épié leur moindre réaction. Elles se tiennent la main et cherchent du regard le mari, le père. Qui leur envoie un timide sourire lors de son entrée. Le contact visuel devient ensuite plus difficile. Les policiers postés derrière lui le masque quelque peu de la salle.

L’audience se déroule et la famille de DSK reste stoïque. Après les exposés des deux parties, le juge Michael Obus suspend l’audience. Dominique Strauss-Kahn lance alors de la main un baiser à Anne Sinclair. Elle l’imite. Leurs regards se croisent à nouveau. DSK semble réconforté par la présence des siens. L’audience reprend et le juge Obus prononce la libération conditionnelle. DSK se lève et se tourne à nouveau vers Anne Sinclair. Elle quitte le tribunal avec Camille, qui la tient par le bras. En descendant les marches du tribunal, elle sourit presque avant de s’engouffrer dans une voiture et de rejoindre l’appartement qu’elle a loué à New York. Vendredi, ils se retrouveront. Sous haute surveillance