Ça vient d’une poignée de personnes qui exposent leur corps nu sans égards pour la société où ils vivent, et qu’ils veulent défier. C’est inadmissible dans n’importe quelle société musulmane, et la nôtre le refuse aussi. Le peuple marocain rejette ce type de liberté car il a ses valeurs et sa dignité.
Mais ce n’est qu’un débat, ces gens expriment leur point de vue, c’est haram (interdit) aussi ou quoi ?
Nous acceptons le débat sur les sujets et les questions qui méritent un débat. On ne peut pas débattre de questions tranchées il y a fort longtemps. Notre référentiel au Maroc, pays musulman, c’est l’islam. C’est cette religion qui dicte nos comportements et nos actes. C’est inacceptable qu’on parle de liberté sexuelle. Il ne doit pas y avoir débat, on ne discute pas les interdits.
Mais la réalité dit autre chose, les relations sexuelles hors du cadre du mariage battent leur plein, qu’on le veuille ou non ?
Certes. La pratique du sexe hors mariage a toujours existé, même du temps du Prophète. Mais reconnaître une réalité qui nous est imposée est une chose, l’accepter en est une autre. Comme l’alcool, la drogue, consommer le sexe sans barrières est un comportement dévié. Légaliser cette pratique est un crime.
Que faire alors ?
Nous vivons une époque où tout pousse les jeunes à avoir des relations sexuelles hors mariage. La masturbation est donc une solution provisoire pour les jeunes musulmanes et musulmans, le temps qu’ils puissent se marier.
Autoriser la masturbation a un objectif religieux : c’est de faire éviter à notre jeunesse de tomber dans le grand péché. Cette même règle a été adoptée par l’Imam Malik.