Le PDG d’Accor Denis Hennequin sur le départ
Le sort de Denis Hennequin, PDG d’Accor, sera tranché mardi après-midi lors d’une réunion du conseil d’administration du groupe où sa capacité à redresser la rentabilité du numéro quatre mondial de l’hôtellerie est aujourd’hui vivement contestée.
Accor a confirmé qu’un conseil d’administration avait bien lieu en fin de journée mais n’a pas souhaité faire de commentaire sur ces informations. Eurazeo et Colony Capital se sont également refusés à tout commentaire.
L’ancien PDG Europe de McDonald’s paierait ainsi, si son éviction était confirmée, une stratégie trop lente en termes de cessions et d’externalisation d’actifs hôteliers dans un contexte beaucoup moins favorable à l’hôtellerie, du moins en Europe, a déclaré à Reuters une source ayant une bonne connaissance de l’entreprise.
L’histoire récente du groupe est déjà très agitée. Six administrateurs avaient démissionné en 2009, laissant le champ libre aux fonds californien Colony et français Eurazeo pour mettre en oeuvre la séparation des activités hôtelières et de l’activité services, rebaptisée Edenred et désormais cotée séparément.
Fin 2010, c’est le PDG Gilles Pélisson qui avait dû quitter son poste, cinq ans après son prédécesseur Jean-Marc Espalioux.
En janvier, Franck Riboud, le PDG de Danone, avait préféré quitter le conseil d’administration.