Accueilli à sa descente d’avion par le président malien par intérim Dioncounda Traoré, M. Hollande est accompagné de trois ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense) et Pascal Canfin (Développement). Il devait se rendre ensuite à Tombouctou et à Bamako.
"Je vais au Mali demain pour dire à nos soldats tout notre soutien, tous nos encouragements, toute notre fierté", a déclaré hier François Hollande en marge d’un déplacement dans le Val-d’Oise.
"Je vais au Mali demain pour permettre que les Africains viennent le plus vite possible nous rejoindre", a-t-il ajouté, précisant qu’il voulait "un dialogue politique qui puisse permettre que le Mali, après avoir chassé les terroristes, puisse retrouver la stabilité et l’esprit de concorde."
A la question de savoir si la France réduirait son dispositif après le succès de la première phase de l’opération, qui a permis de reconquérir les villes du nord du Mali, François Hollande a répondu : "Je vous le dirai demain".
François Hollande aura un entretien avec le président malien par intérim Dioncounda Traoré et se rendra à Tombouctou.
Les forces franco-maliennes ont repris le contrôle de cette ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco dans la nuit de dimanche à lundi.
Trois semaines après le début de l’opération Serval, le gouvernement estime que l’intervention a "réussi" mais une nouvelle phase s’ouvre avec la recherche de djihadistes qui ont opéré un repli tactique dans les zones désertiques.
Dioncounda Traoré reconnaît lui-même qu’il ne sait pas encore "si le plus dur est fait" dans son pays en proie au chaos depuis le coup d’Etat de mars 2012 et divisé en ethnies.