Près de trois mois après les élections législatives du 30 avril, les discussions sur la formation d’un nouveau gouvernement n’ont toujours pas débouché.
Le parlement a jusqu’à la fin du mois pour choisir un président qui devra ensuite nommer un Premier ministre dans un délai de 15 jours.
Selon la Constitution qui régit l’organisation gouvernementale en Irak depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, le Premier ministre doit être membre de la communauté majoritaire chiite, le président du parlement sunnite et le président kurde.
Le président du parlement, Salim al Djabouri, a annoncé que les Kurdes avaient réclamé le report du vote d’une journée afin de pouvoir se mettre d’accord sur un candidat.
L’avancée des djihadistes de l’Etat islamique (EI), qui se sont emparés en juin de vastes portions de territoire dans le nord et l’ouest de l’Irak, met en cause la survie même de l’Etat irakien, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec).
Les djihadistes de l’EI ont revendiqué mercredi un attentat suicide qui a fait 33 morts et une cinquantaine de blessés dans la nuit de mardi à mercredi dans un quartier chiite de Bagdad.