"Il s’agit de 7,8%c du matériel d’armes chimiques qui se trouvent encore dans le pays, sur un site spécifique", a affirmé à Damas Mme Sigrid Kaag.
"Près de 6,5% doivent être évacués (pour être détruits à l’extérieur du pays)", tandis qu’un "petit pourcentage" pourrait être détruit sur place, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse.
Selon elle, le problème actuel "est d’accéder au site". Mme Kaag s’est félicitée du fait que "depuis le moment où la Syrie a adhéré en tant qu’Etat à la convention sur les armes chimiques (…) la coopération a été très constructive" entre Damas et l’OIAC.
"Mais, a-t-elle précisé, la Syrie doit respecter ses engagements en tant qu’Etat (membre de la convention)", assurant comprendre les défis posés par la question de sécurité de cet arsenal.
Un accord russo-américain conclu en septembre 2013 sur la destruction des armes chimiques syriennes, approuvé par l’ONU, avait écarté la perspective d’une intervention militaire américaine contre le régime en Syrie.