"Il est évident que la réponse à un non grec ne peut pas être une sortie automatique", a-t-il dit à BFM TV en marge des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.
Quelle que soit la réponse, a affirmé Emmanuel Macron, "la France travaillera à la construction d’un compromis qui n’était pas si loin".
Les dirigeants grecs ont interrompu la semaine dernière les discussions avec leurs créanciers et ont décidé d’organiser un référendum sur le plan de sauvetage qui leur avait été soumis. Les résultats sont attendus dans la soirée.
Pour Emmanuel Macron, le référendum est biaisé parce qu’il porte "sur un résultat qui n’était pas le dernier état des discussions pour l’Europe".
Si le non l’emporte, "la Grèce dira non à un compromis qui n’était de toutes façons pas celui que la France et l’Allemagne voulaient passer", a-t-il dit, reprenant en cela les arguments de la Commission européenne qui a publié la dernière version du texte négocié.
"Ce sera un geste politique mais ça doit nous conduire à revenir à la table de négociations collectivement", a-t-il ajouté. "Je crois que ce serait une erreur formidable et historique si nous considérions que la réponse à apporter au peuple grec, c’est forcément une sortie de la zone euro."