"Les enrichissements illégitimes se seraient déroulés en partie au moins en Suisse", précise le ministère de la Justice, ajoutant que cette procédure pénale est ouverte depuis le 10 mars 2015. Elle n’avait pas été révélée jusqu’à ce jour.
"C’est un jour triste pour le football", a commenté le Prince Ali, seul candidat opposé au dirigeant sortant Joseph Blatter à la présidentielle de la Fifa vendredi.
"L’affaire connaît ses développements actuellement, des détails émergent, il ne serait pas approprié de faire d’autres commentaires pour l’heure", explique dans un court communiqué le Jordanien, qui a fait sa campagne sur le thème de l’intégrité à restaurer à la Fifa, dont il est un des vice-présidents.
Les accusations portées contre les fonctionnaires font état d’un "système de corruption généralisé depuis une vingtaine d’années", selon le New York Times qui cite des enquêteurs américains. D’après le journal américain, les soupçons toucheraient le marketing, le sponsoring et les contrats de rediffusion télévisée.
Selon l’Office fédéral suisse de la justice, des représentants des médias et du marketing sportif auraient fait des versements à des hauts fonctionnaires de la FIFA et d’organisations affiliées afin d’obtenir des droits médiatiques et de sponsoring pour les compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.