Ankara prête à participer à une offensive sur Raqqa mais sans les organisations terroristes (Erdogan)
La Turquie est prête à prendre part à l’offensive pour la reprise de Raqqa, bastion de Daesh en Syrie, mais sans la participation des organisations terroristes, a affirmé, samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Si les forces de la coalition internationale sont prêtes à mener ensemble la reconquête, "nous ferons aussi ce qui est nécessaire contre Daesh à Raqqa" mais pas avec le PYD (parti de l’union démocratique considéré par Ankara comme l’aile syrienne du PKK) et sa milice armée les YPG.
Après la reprise dimanche dernier de Dabiq dans le nord de la province d’Alep, l’armée syrienne libre (ASL), appuyée par Ankara, va poursuivre son avancée vers Al-Bab pour "préparer une zone exempte de terreur", en référence aux djihadistes et aux combattants YPG, a affirmé le président turc.
Al-Bab occupe le flanc sud de la zone tampon d’environ 5 mille Km2 qu’Ankara souhaite créer sur 48 km en profondeur en territoire syrien, une profondeur suffisante pour des frappes d’obus turcs "Firtina" dont la portée est de 50 km.
La Turquie ira combattre les organisations terroristes qui la menacent où qu’elles se trouvent, à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières, et ne va, dorénavant, plus attendre que les problèmes viennent frapper à sa porte ou que les terroristes s’infiltrent sur son territoire, a mis en garde, mercredi dernier, le président Erdogan.
Ankara exige le retrait des YPG, soutenues par Washington, sur la rive orientale de l’Euphrate et n’autorisera jamais qu’elle réalise son objectif d’unir les cantons sous son contrôle entre la rive Est de l’Euphrate et Afrin (Ouest).
Avec MAP
