Les pays du G7 réaffirment leur promesse de « ne pas cibler les taux de change »
Les pays du G7 ont réaffirmé samedi leur promesse de « ne pas cibler les taux de change », alors que le spectre d’une « guerre des monnaies » a récemment été ravivé par le Japon.
Tokyo avait laissé entrevoir la possibilité d’une intervention sur les marchés des changes face à la hausse du yen qui rend son économie moins compétitive.
En marge des débats du G7, le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew a lui aussi accentué la pression sur le Japon samedi, pour éviter la mise en oeuvre des menaces répétées de Tokyo d’intervenir sur les marchés des changes.
Lors de sa rencontre avec le ministre des finances japonais, Taro Aso, M. Lew a souligné que "les engagements pris par le G-20 … de s’abstenir de procéder à des dévaluations compétitives et de communiquer étroitement ont aidé à contribuer à la confiance dans l’économie mondiale ces derniers mois".
Son interlocuteur, M. Aso, avait auparavant dit à plusieurs reprises qu’il n’hésiterait à agir pour freiner une hausse du yen en cas de constat de mouvements jugés "biaisés" dans une optique purement spéculative.
La position de Washington est que le renforcement récent du yen, même s’il porte un coup aux exportateurs japonais, ne justifie aucunement une intervention sur le marché.
La dernière intervention directe des autorités japonaises sur les marchés monétaires remonte à novembre 2011, quand le pays voulait endiguer la hausse du yen face au billet vert pour maintenir une reprise économique sur la bonne voie après la triple catastrophe (séisme, tsunami et accident nucléaire de Fukushima) la même année.
Source AFP