Irak: 12 morts dans trois attentats suicide et des tirs d’obus
Douze personnes ont été tuées lundi dans trois attentats suicide visant les forces de sécurité dans et au sud de Bagdad et des tirs d’obus sur un secteur proche de la capitale, selon des responsables des services de sécurité et de santé. Ces attaques ont également fait au moins 54 blessés, a-t-on ajouté.
Les attentats n’avaient pas été revendiqués dans l’immédiat, mais le groupe jihadiste Etat islamique (EI) vise régulièrement les civils et les forces de sécurité en Irak.
L’EI s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire au nord et à l’ouest de Bagdad, mais les forces gouvernementales ont repris du terrain avec le soutien d’une coalition militaire internationale conduite par les Etats-Unis. Le groupe est en train de "perdre sur le champ de bataille, c’est pourquoi l’on a affaire aujourd’hui à ce qu’on appelle des attaques à grand retentissement", a déclaré aux journaliste à Bagdad le capitaine ChanceMcCraw, de l’armée américaine. Les jihadistes cherchent à "rester présents dans les médias, car c’est comme çà qu’ils transmettent leur message", a-t-il jugé.
Trente-deux personnes avaient été tuées le 25 mars dans un attentat perpétré au moment de la remise des trophées à la fin d’un match de football près de la localité d’Iskandariyah, à une quarantaine de km au sud de Bagdad. L’attaque avait été revendiquée par l’EI. Au moins 61 personnes sont mortes le 6 mars dans une attaque également revendiquée par l’EI et menée à l’aide d’un camion piégé à un checkpoint de la ville de Hilla, à 80 km au sud de Bagdad.