"Geert Wilders n’est pas d’extrême droite, il est un patriote", a affirmé Mme Le Pen sur RFI et France 24, alors que M. Wilders et son Parti pour la Liberté (PVV) est crédité de 20 à 24 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement.
"A chaque fois que, dans un pays, un homme s’oppose à l’immigration massive, il est traité de populiste, de raciste, de xénophobe, etc (…) est-ce qu’on a le droit d’être opposé à l’immigration sans se faire insulter?", a poursuivi la présidente du Front national (FN), en tête des sondages pour le premier tour de l’élection présidentielle en France, le 23 avril.
Le FN de Mme Le Pen forme avec les eurodéputés du PVV de M. Wilders un groupe commun au Parlement européen. A 53 ans, l’élu néerlandais se considère en croisade contre "l’islamisation" de son pays, veut fermer les mosquées, et compare le Coran, qu’il veut interdire, à "Mein Kampf" d’Adolf Hitler.
Il s’en est aussi pris récemment à "la racaille marocaine" et a été reconnu coupable le 9 décembre de discrimination pour avoir promis, après les élections municipales de mars 2014, "moins de Marocains" aux Pays-Bas.
Mme Le Pen, interrogée sur "l’élan" que pourrait lui procurer une victoire éventuelle de son allié mercredi, a dit n’avoir "pas besoin de la victoire de (s)on ami Geert Wilders."
"Il y a au sein des peuples européens un rejet massif de l’UE et de ce qu’elle représente, la mondialisation sauvage, les délocalisations, la désindustrialisation de nos pays, l’immigration massive, la mise en danger des peuples", a-t-elle jugé.
afp