Ministère marocain de l’Intérieur: la garantie du droit de manifester n’exempte pas les autorités du devoir d’intervenir contre tout acte criminel
Les services du ministère de l’Intérieur vont poursuivre l’accomplissement de leur devoir constitutionnel pour la protection de la sécurité et de l’ordre publics et la préservation des droits et des libertés individuels et collectifs, a affirmé, mercredi à Rabat, le porte parole du ministère de l’intérieur, Rachid El Khalfi.
Dans une déclaration à la presse, M. El Khalfi a souligné que le Royaume du Maroc a franchi de grands pas dans le domaine de la liberté d’expression, y compris la liberté de manifester pacifiquement dans le respect des dispositions légales en vigueur, notant que les chiffres disponibles confirment cette donne vu que plus de 600 protestations enregistrées mensuellement se sont déroulés dans des conditions normales.
Il a également fait savoir que la majorité des interpellations lors des récentes protestations des jeunes à l’appel du collectif GenZ 212 avaient pour objectif la vérification d’identité, tandis que les cas de garde à vue ont concerné uniquement ceux ayant commis de manière avérée des actes criminels (entrave à la circulation sur la voie publique, incendie, jet de pierres sur les forces de l’ordre et atteinte aux biens publics et privés).
Toutes les opérations d’intervention ont été effectuées dans le cadre de la transparence conformément à la loi et dans des conditions ayant permis aux supports médiatiques de suivre leurs évolutions et de rapporter leur déroulement en toute liberté, sans aucune forme de restriction, d’orientation ou d’ingérence, ce qui témoigne du respect du droit à l’information et de la garantie du suivi du déroulement des mesures sécuritaires en toute transparence, a indiqué M. El Khalfi.
Le droit de manifester pacifiquement, garanti à tous, n’exempte pas les autorités publiques du devoir d’intervenir chaque fois que la situation l’exige et d’exercer leur rôle institué par la loi et soumis au contrôle de la justice, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi.
