Le Paraguay réaffirme son soutien à la souveraineté marocaine sur son Sahara
Le 22 septembre 2025, à la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le Paraguay a réaffirmé son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
C’est ce qu’a affirmé le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Rubén Darío Ramírez Lezcano, à l’issue d’une réunion avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Les deux diplomates ont abordé les relations bilatérales, soulignant la position du Paraguay sur la question du Sahara occidental, une priorité de la diplomatie marocaine.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères paraguayen a explicité cette position. Il a été précisé que « le Paraguay réitère sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Il a également ratifié son appui à l’initiative marocaine d’autonomie pour la région, soumise par le Maroc en 2007. »
Le ministre des Affaires étrangères paraguayen a également fait part de sa volonté de se rendre au Maroc à la fin de l’année 2025. Par ailleurs, une visite d’Etat du président de la République du Paraguay, Santiago Peña Palacios, est prévue ultérieurement dans le royaume chérifien.
Il y a un an, le Sénat et la Chambre des députés paraguayens avaient adopté une résolution invitant le gouvernement à reconnaître officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara. Cette démarche avait été conduite par Amir Ohana, président de la Knesset d’origine marocaine, qui s’était personnellement engagé à convaincre le Parlement paraguayen de soutenir une solution politique dans le cadre de la souveraineté marocaine. Cette résolution avait préparé le terrain pour le soutien actuel du ministère des Affaires étrangères.
Cette posture s’inscrit dans une histoire diplomatique qui date de 2018. En marge de la 73e assemblée générale de l’ONU, le ministre paraguayen des Affaires étrangères de l’époque, Luis Alberto Castiglioni, avait rencontré Nasser Bourita et affirmé : « Le Paraguay est avec le Maroc et sera toujours avec le Maroc ».
Le Paraguay avait déjà reconnu la pseudo-RASD pendant quelques mois en 2000, puis de 2008 à 2014, avant de réorienter sa politique étrangère en faveur du Maroc.
