Crise d’hébergement à la COP30 au Brésil : seules 25% des délégations ont confirmé leur participation
A moins de trois mois de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), seuls 25% des pays (47 au total) ont confirmé leur participation à cet événement prévu en novembre au Brésil, ont annoncé vendredi les organisateurs.
Afin de tenter de résoudre la crise, un groupe de travail a été mis en place afin d’examiner des solutions, notamment l’octroi de subventions aux petits États insulaires en développement (PEID) et aux pays les moins avancés (PMA).
« Nous devons permettre à tous les pays de participer à la COP et de résoudre leurs problèmes d’hébergement », a déclaré André Correa do Lago, président de la COP30.
À ce jour, 39 délégations ont confirmé via la plateforme officielle de réservation et huit autres ont réservé directement auprès des chaînes hôtelières ou par d’autres moyens.
Interpellée sur une possible intervention financière du gouvernement, la secrétaire exécutive de la Maison civile, Miriam Belchior, a exclu toute subvention aux délégations étrangères. « Il est impossible de subventionner l’hébergement de pays, parfois plus riches que le Brésil », a-t-elle affirmé, précisant que l’État se concentre sur les aspects sécuritaires, sanitaires et logistiques de la conférence.
Le gouvernement brésilien a toutefois indiqué avoir affrété des paquebots pour accueillir certaines délégations durant les premiers jours de la conférence, où la demande sera la plus forte.
En tout, 190 pays ont manifesté leur intérêt à participer à la COP30. Les organisateurs espèrent que la réunion de coordination tenue vendredi incitera davantage de délégations à finaliser leurs réservations. Des ajustements techniques seront par ailleurs introduits, comme la possibilité de séjours plus courts pour fluidifier l’offre.
La COP30, prévue du 10 au 21 novembre, doit marquer une étape décisive pour l’action climatique mondiale, avec le lancement du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF) et la présentation de nouvelles stratégies d’adaptation face au réchauffement.
