“Etant donné que le Maroc et l’Algérie sont voisins, qui confrontent des différends complexes sans solutions faciles, la proposition du Souverain d’engager un dialogue de bonne foi est bien évidemment la bienvenue”, a tenu à souligner M. Crowley, également ancien porte-parole de la diplomatie américaine.
Et de faire observer, à ce propos, que “si l’Algérie répond par la réciproque, cela serait un pas significatif vers l’avant”.
Faisant allusion à la question du Sahara, M. Crowley a noté que les Nations Unies ont joué un rôle important, “mais il revient au leadership du Maroc et de l’Algérie de s’engager dans un dialogue direct pour trouver un règlement à cette question et aux autres questions en suspens afin de pouvoir aller vers des relations normales”.
Dans son discours à la Nation, le roi avait déclaré: “C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que Je déclare aujourd’hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie sœur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations”.
“A cet effet, Je propose à nos frères en Algérie la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation. Le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont à convenir d’un commun accord”, a souligné le Souverain, notant que “Le Maroc est ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie pour désamorcer le blocage dans lequel se trouvent les relations entre les deux pays voisins frères”.