Les négociateurs du Congrès se sont efforcés mercredi de finaliser ce plan, tandis que le programme d’aide d’urgence destiné à l’Ukraine, à Israël et aux alliés de Washington dans la région indo-pacifique demeure obstinément bloqué.
Le président Joe Biden avait convoqué les dirigeants du Congrès mardi à la Maison Blanche dans l’espoir de les pousser vers un accord. Au cours de la réunion, le président a souligné « l’urgence » d’adopter le programme d’aide destiné à l’Ukraine et mis l’accent sur la nécessité de maintenir le gouvernement fédéral en activité jusqu’à fin septembre.
« Nous sommes sur le point d’y parvenir », a déclaré mercredi le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Les républicains sont également optimistes quant à la possibilité de conclure un accord.
Selon le nouveau projet de loi examiné par les négociateurs, le Congrès approuverait des mesures temporaires pour maintenir le financement du gouvernement fédéral jusqu’à la fin du mois.
La Chambre des représentants dirigée par les Républicains est sous pression pour adopter le plan de sécurité nationale de 95 milliards de dollars qui renforce l’aide à l’Ukraine, à Israël ainsi qu’à la région indo-pacifique.
Ce projet de loi a été approuvé au Sénat par 70 voix contre 29 plus tôt ce mois-ci, mais le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’est montré réticent à soumettre le texte au vote à la chambre basse du Congrès.
La première tranche du financement gouvernemental fédéral doit expirer vendredi. Le reste du financement du gouvernement fédéral, y compris du Pentagone, du Département de la Sécurité intérieure et du Département d’État, arrive à échéance le 8 mars.
Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, conditionnent l’approbation d’un nouveau programme d’aide à l’étranger au durcissement de la politique migratoire face à l’afflux de migrants qui traversent la frontière avec le Mexique.