Selon les statistiques sur les arrivées de touristes (Frontur) et les dépenses associées (Egatur) de l’Institut national de la statistique (INE), publiées vendredi, les arrivées en Espagne ont augmenté de 18,7 % par rapport à 2022 et dépassent les 83,5 millions de 2019, avant la pandémie.
Les dépenses se sont élevées à 108.662 millions, soit 24,7 % de plus qu’un an plus tôt et également plus que les 91.912 millions de 2019. Les chiffres des dépenses ont atteint des records consécutifs depuis novembre 2022.
Le principal émetteur de touristes en Espagne est le Royaume-Uni avec 17,3 millions de personnes, soit un peu moins que les 18 millions de 2019 ; la France est arrivée en deuxième position avec 11,8 millions et l’Allemagne, traditionnellement deuxième, a enregistré 10,8 millions. Ils sont suivis par les Pays-Bas et l’Italie, avec 4,9 millions chacun.
En termes de dépenses, le Royaume-Uni reste le premier pays, avec 19.947 millions (16,3 % de plus qu’en 2022), mais la deuxième place revient à l’Allemagne (12.978 millions et une croissance de 12,6 %) et la troisième à la France (9.767 millions et une augmentation de 19,7 %).
En 2023, la communauté autonome qui a accueilli le plus de touristes est la Catalogne, avec 21,2 millions, suivie des Îles Baléares, avec 16,9 millions, des Îles Canaries, 16,4 millions, de l’Andalousie, 14,3 millions, de la Communauté valencienne, 12,3 millions, et de Madrid, 9,2 millions.
Les communautés autonomes ayant reçu les dépenses les plus élevées en 2023 sont la Catalogne (avec 20.878 millions, soit 26,7 % de plus qu’en 2022), les Îles Canaries (avec 20.334 millions et une augmentation de 16,5 %) et les Îles Baléares (avec 17.722 millions, soit 16,4 % de plus).
Avec ces chiffres d’arrivées internationales, l’Espagne pourrait être, pour la première fois de son histoire, le leader mondial face à la France, qui terminera l’année avec entre 79 et 85 millions d’arrivées de touristes étrangers, selon le gouvernement français, qui n’a pas encore publié ses chiffres définitifs.