M. Guterres a noté, lors du sommet virtuel du G20 organisé par l’Inde, que le monde, en particulier les pays en développement, est confronté à « une tempête parfaite », avec des inégalités croissantes, un chaos climatique, des conflits et la faim.
Pendant ce temps, l’espace budgétaire se resserre pour beaucoup, avec le fardeau écrasant de la dette et des prix qui montent en flèche.
« C’est une recette pour l’instabilité et la souffrance mondiales », a-t-il dit, selon le service de presse de l’ONU.
Le chef de l’ONU a appelé les membres du G20 à montrer la voie en matière de justice financière et a salué leur soutien à son plan de relance annuel de 500 milliards de dollars visant à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
M. Guterres a indiqué qu’il créerait un Groupe de dirigeants pour surveiller la mise en œuvre des mesures de relance des ODD afin de garantir 500 milliards de dollars de financement supplémentaire pour le développement à long terme.
Il a souligné la nécessité d’œuvrer à la réforme de l’architecture financière mondiale actuelle, la qualifiant de « dépassée, dysfonctionnelle et injuste », et a salué l’action du G20 pour réformer les banques multilatérales de développement, ainsi que l’accent mis par le Brésil sur la gouvernance mondiale pendant sa présidence du forum.
Cependant, « des solutions pratiques doivent être présentées » lors du Sommet du futur en septembre prochain, a-t-il souligné, faisant référence à la conférence de l’ONU destinée à réaffirmer l’engagement en faveur du développement durable.