Réunion des pays arabes et des États insulaires du Pacifique : nécessité de faire face aux défis climatiques
La « Déclaration de Riyad » a mis en avant « l’importance d’une action commune pour faire face au changement climatique de manière efficace et urgente », saluant les efforts des Nations Unies et les résultats du Sommet de Charm el-Cheikh (COP 27) et la tenue de la COP 28 à Dubaï.
Dans ce sens, la réunion a pris note de la « Déclaration du Forum des îles du Pacifique sur la sauvegarde des zones maritimes face à l’élévation du niveau de la mer liée au changement climatique, qui définit les zones marines établies conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS ) de 1982, et la poursuite de l’application des droits y afférents, indépendamment de tout changement physique causé par l’élévation du niveau de la mer associée au changement climatique ».
Le Forum des îles du Pacifique avait déclaré un état d’urgence climatique dans la région du Pacifique. Il a été convenu de travailler conjointement à la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Les conférenciers ont, ainsi, appelé à une action climatique plus forte et plus ambitieuse pour limiter le réchauffement climatique à 1,5% au-dessus des niveaux préindustriels et à des efforts collectifs pour fournir un financement supplémentaire et approprié, un transfert de technologie et un soutien au renforcement des capacités des pays en développement afin d’accompagner leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique.
La Déclaration a enregistré « la situation particulière des États insulaires en développement du Pacifique et des États arabes relative à l’accès au financement, soulignant l’importance de « préserver les ressources marines à l’abri de la pollution résultant des déchets et des matières radioactives et du plastique ».
Et de souligner l’importance des consultations internationales, du respect du droit international et de l’évaluation scientifique indépendante et vérifiable de la protection, de la conservation et de la gestion durable des océans et de leurs ressources, ainsi que de la centralité du financement et du transfert de technologies vertes pour une transition vers une économie verte.
Les représentants des pays participants ont exprimé une volonté commune de renforcer la coopération et d’établir des partenariats entre les pays arabes et les pays insulaires du Pacifique dans divers domaines d’intérêt commun, notamment les relations diplomatiques, l’économie, le commerce, l’investissement, les énergies renouvelables, le tourisme et les transports et la protection de l’environnement.
La réunion a, en outre, souligné « la nécessité de respecter les spécificités culturelles et civilisationnelles des peuples, et d’œuvrer à promouvoir le dialogue entre les civilisations et les cultures, d’une manière qui contribue à la réalisation de la paix et du développement pour toute l’humanité ».
Les conférenciers ont convenu de « procéder à la conclusion d’un mémorandum d’accord entre les deux parties pour approfondir les relations de coopération (…) et d’établir un forum de coopération entre les pays arabes et les États insulaires du Pacifique en développement ».
Le Royaume du Maroc prend part à cette réunion ministérielle avec une délégation conduite par Farah Bouqartacha, secrétaire général du secteur du développement durable relevant du ministère de la Transition énergétique et du développement durable et comprenant, notamment, l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri, et l’ambassadeur Directeur des Affaires asiatiques et de l’Océanie au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Abdelkader El Ansari.