L’usine flottante de stockage et de gazéification va être implantée dans le port de Piombino en Toscane (centre), a affirmé M. Giani lors d’une conférence de presse à Florence, notant que la nouvelle structure sera opérationnelle d’ici fin mars et devrait permettre d’approvisionner en gaz le nord industriel de la péninsule.
Une décision annoncée le jour même où la nouvelle Première ministre Giorgia Meloni, qui a pris ses fonctions dimanche, a déclaré devant le parlement que sa « priorité » serait d’aider les ménages et entreprises à affronter leurs factures de gaz et d’électricité exorbitantes.
Ce projet était au coeur du plan du gouvernement de l’ex-Premier ministre Mario Draghi pour réduire la dépendance au gaz russe.
Son ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani, devenu conseiller de Mme Meloni, a déclaré mi-octobre que l’usine de Piombino était « essentielle pour la sécurité nationale ».
Un avis partagé par le PDG du géant italien de l’énergie Eni, Claudio Descalzi, qui a jugé cette usine « absolument nécessaire » pour éviter une crise de l’approvisionnement en 2023, qui sera une « année bien plus complexe ».
Plusieurs syndicats, associations locales de résidents et le maire de Piombino, qui a annoncé qu’il ferait recours contre la décision du commissaire, ont, tout de même, exprimé des inquiétudes sur les risques en matière de sécurité et de santé posés par cette installation.